Urgent : Des poteaux à haute tension avec burning de flamme à Goudiry
Du mercredi au jeudi dernier, les populations de Goudiry ont assisté à un burning de flamme des poteaux à haute tension dans le quartier Abattoir puis à « Légal Fergo » et « Guinaw Rail »…
Ce problème devient de plus en plus sérieux malgré la descente de la senelec hier où un accident de travail a eu lieu avec un de ses agents qui s’est évanoui et a été subitement acheminé à l’hôpital.
Selon Ibrahima Sy connu sous le pseudo de Kibily, conseiller municipal à Goudiry, c’est la quatrième fois qu’un tel acte se reproduit sous le silence de tous.
La phobie a fini de s’installer à Goudiry à cause de cette histoire de burning de flamme qui fait vraiment peur surtout en cette période hivernale où il peut pleuvoir à tout instant.
Ne serait-il pas urgent de régler une bonne fois ce problème qui hante le sommeil des Goudirois ?
Kibily a profité de l’occasion pour interpeller les autorités administratives, locales et la senelec face à une telle situation. Il a par ailleurs, évoqué une autre crainte liée à l’installation de l’appareil régulateur qui, actuellement est exposé à l’air.
Bon à savoir : risques des lignes à haute tension
« Le voltage des lignes à haute tension est considérablement plus élevé que celui de simples câbles électriques », explique Pim Van Gool, président du Conseil néerlandais de la santé. « La personne qui se trouve juste au-dessus d’un câble électrique est exposée à un champ électromagnétique. Nous ne sommes pas certains à 100% du danger mais nous ne pouvons l’exclure. Nous demandons donc aux autorités d’en prendre compte. »
Concrètement, l’exposition de longue durée concerne un séjour prolongé à des endroits où le champ magnétique pendant 24h est en moyenne supérieure à 0,3-0,4 µT (tesla, l’unité de densité de flux magnétique), ce qui est le cas près de toutes installations électriques, telles que lignes à haute tension, lignes de distribution, postes de transformation,…
« Il y a un lien clair démontré », explique le professeur toxicologue Luc Veschaeve de l’Université d’Anvers au Morgen. « Mais il n’y a pas de preuve, juste une corrélation. Une corrélation qui est trop forte pour être négligée de la sorte, mais il y a toutefois une relation causale. »
Alors nous prions que des solutions idoines soient vite trouvées pour traverser ces moments de phobie car le danger est bien là.
Ladji Camara/2G’MEDIA
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